A la rencontre de nos artisans

A la rencontre de nos artisans

Par Pierre-Henri Gervais
Dans Vergez Blanchard
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A la rencontre de nos artisans
 

Rencontre avec Ludovic, alias Lulu, forgeron-coutelier

On ouvre cette série de portraits avec un personnage haut en couleur : Lulu.
Chaudronnier de métier, il maîtrise à la perfection l’art de façonner l’acier porté à plus de 1 200 °C, domptant la matière au marteau et au pilon avec une précision remarquable.

Mais Lulu ne s’arrête pas là ! Artisan polyvalent, il excelle aussi dans le travail du bois, réalisant lui-même la plupart des manches en bois qui équipent nos outils. Cette double expertise, entre métal et bois, fait de lui un véritable artisan complet. Et même après sa journée d’atelier, il poursuit sa passion en créant des couteaux d’exception.

Plongez dans son univers à travers son interview et découvrez ce qui rend son métier si fascinant au cœur de Vergez-Blanchard.
 

1. Présentation

Question : Peux-tu te présenter en quelques mots ?

Réponse : Je m’appelle Lulu. Je suis forgeron et menuisier chez Vergez-Blanchard, avec près de six ans d’expérience dans l’entreprise. Mon quotidien, c’est de travailler la matière brute pour créer des outils qui durent.

2. Parcours et passion

Question : Qu’est-ce qui t’a mené vers ce métier ?

Réponse : Ancien chaudronnier et fondeur d’aciers spéciaux, j’ai découvert le pilon estampeur presque par hasard. Dès que j’ai vu cette machine en action, j’ai su que je devais essayer. C’était une évidence : travailler le métal et le bois, c’est une passion qui ne m’a plus quitté.

Question : Quel est ton outil ou produit préféré chez Vergez-Blanchard ?

Réponse : Le marteau de couvreur, sans hésiter. C’est un outil emblématique, que chaque artisan de l’entreprise manipule au moins une fois dans sa fabrication. Il représente à lui seul notre savoir-faire et notre histoire.

3. Expertise et quotidien

Question : En quoi consiste ton travail au quotidien ?

Réponse : Que ce soit au pilon ou à l’atelier bois, mon objectif est d’anticiper les commandes pour ne jamais ralentir la production. Chaque pièce doit être prête à temps, sans compromis sur la qualité. C’est un équilibre constant entre précision et réactivité.

Question : Quel est le défi le plus stimulant dans ton métier ?

Réponse : Travailler l’acier et le bois, c’est s’adapter en permanence. Contrairement à l’usinage en série, chaque pièce est unique et demande des ajustements constants. Le vrai défi ? Produire des pièces impeccables pour faciliter le travail de mes collègues. C’est un savoir-faire que nous préservons pour que Vergez-Blanchard continue d’exister et de se réinventer, comme depuis plus de 200 ans.

4. Anecdote ou souvenir marquant

Question : As-tu une anecdote ou un souvenir marquant lié à ton travail ?

Réponse : Un jour, un client est venu avec un marteau de couvreur qui avait appartenu à son grand-père. Il voulait le faire restaurer, mais surtout, il voulait qu’on lui raconte son histoire. Ce moment m’a rappelé pourquoi ce métier est si précieux : nous ne fabriquons pas que des outils, nous transmettons des souvenirs et des traditions.

5. Vision et avenir

Question : Comment vois-tu l’avenir de l’artisanat ?

Réponse : L’artisanat en France est confronté à des défis, notamment les coûts élevés, mais notre longévité prouve qu’il a de l’avenir. Chez Vergez-Blanchard, nous innovons tout en restant fidèles à notre ADN : une fabrication manuelle, minutieuse et passionnée. L’artisanat n’est pas mort, il évolue !

Question : Un message pour nos clients ou futurs partenaires ?

Réponse : Faites-nous confiance : chaque outil que nous fabriquons est pensé pour vous. Nous mettons tout en œuvre pour perpétuer ce savoir-faire unique, parce que c’est notre fierté et notre raison d’être.

L’outil préféré de Lulu : Le marteau de couvreur

Ce que j’aime dans cet outil, c’est qu’il passe entre les mains de chaque artisan de l’entreprise. Il incarne notre travail collectif et notre exigence. Le marteau de couvreur, par exemple, est le fruit de nombreuses étapes de fabrication minutieuses. Je pense sincèrement qu’il est le plus beau sur le marché. Et quand on voit nos outils utilisés pour la restauration de monuments historiques, c’est une fierté immense : cela prouve que notre savoir-faire traverse le temps et les générations."
 

SONDAGE  :  Visite de l’atelier
 

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